lundi 16 avril 2018

"La poisse" de Leena LEHTOLAINEN - Polar



> Quatrième de couverture <

Une maison en bord de mer dans une banlieue chic
d'Helsinki avec son petit ami, un nouveau job d'avocat, l'été s'annonce plutôt bien pour Maria Kallio. Jusqu'à ce qu'elle trouve le corps étranglé d'Armi, charmante blonde à lunettes, plutôt futile, un rien pipelette, celle qu'on surnommait " la Poisse ". Très vite il apparaît que Kimmo, le petit ami de la victime, aime le cuir, le latex et les menottes. Pour la police, aucun doute : c'est un dangereux pervers. Mais cela suffit-il à faire de lui un meurtrier ? Maria ne le pense pas, et accepte
d'assurer la défense de Kimmo. Pour mener son enquête, elle devra gratter le vernis rutilant de la bonne société finlandaise... et de son entourage, puisque Kimmo et Armi sont de la belle-famille de son petit ami : dérives de chacun, rivalités familiales, ombres du passé remontent à la surface. Et sans cesse ressurgit le souvenir de Sanna, la sœur de Kimmo, qui s'est suicidée l'année précédente. Suicidée ?

-  Spécificités -
* Editions :  Gaïa
* Paru le 23/10/2006
* Nombre de pages : 400

Avant toute chose, il faut savoir que ce thriller est la seconde enquête de Maria Kallio, ancienne policière et dorénavant avocate.

J’adore particulièrement la littérature nordique, surtout les thrillers (Camilla Läckberg, Johan Theorin, entre autres) et j’avais bien aimé le premier roman de cette auteure finlandaise : « Mon premier meurtre ». C’est pourquoi je souhaitais lire le suivant.

Je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié ce livre car l’atmosphère nordique toute particulière m’attire toujours autant mais ici j’ai parfois eu du mal à m’y retrouver entre les personnages, lieux et leurs noms à rallonge. L’étymologie des mots était absolument différente de ce que nous connaissons nous francophones, il est parfois difficile de s’y retrouver et c’est pourquoi je n’ai pas hésité à revenir régulièrement quelques pages avant.

Ici, surgit une seconde difficulté : les liens familiaux. On se retrouve tout entier dans la famille du personnage principal (Maria Kallio) et de son petit-ami, Antti. Là aussi, j’ai quasi dû dessiner un arbre généalogique pour éviter de m’y perdre.

Ces deux difficultés surmontées,  l’enquête est ici menée du côté de la défense par l’avocate de Kimmo, soupçonné du meurtre de sa fiancée. J’ai trouvé cet aspect assez original car cela change des enquêtes courantes qui sont menées par un ou plusieurs policiers.

Hormis les petites difficultés rencontrées (voir ci-dessus), je pense persévérer et continuerai donc à lire cette auteure car elle sait vous donner l’envie de découvrir sa Finlande natale. Je me suis d’ailleurs, plusieurs fois, surprise à imaginer le livre en une série ou un feuilleton. Le troisième tome des aventures de Maria Kallio est « Un cœur de cuivre ». Viennent ensuite: « Femme de neige » et « La spirale de la mort ». « Le sphynx » et « La loi du lion » font eux partie d’une autre série consacrée à Hilja Ilveskero qui est, quant à elle, garde du corps.

"Les anges sans visage" de Tony PARSONS - Polar



> Quatrième de couverture <

Nous sommes à Londres. Max Wolfe, enquêteur au coeur tendre, flanqué de sa petite fille et de son chien (un Cavalier King Charles), doit faire face de nouveau à la noirceur et la violence du Londres des beaux quartiers. Une famille aisée, bourgeoise, est retrouvée massacrée dans sa demeure du nord de la ville, le lendemain des fêtes du Premier de l'an. On retrouve les corps du père, de la mère, et de deux adolescents.
Mais le plus jeune enfant manque à l'appel. A-t-il été enlevé ? Les victimes ont par ailleurs été assassinées avec un pistolet d'abattage, qui sert habituellement à tuer les gros animaux de boucherie avant qu'on ne les égorge à l'abattoir. Max Wolfe finit par retrouver la trace, grâce aux archives du Black Museum (le musée de Scotland Yard) d'un serial killer, qui, 30 ans plus tôt, utilisait cette arme pour son modus operandi.
Mais "l'équarisseur" est aujourd'hui un homme grabataire, mourant. Impossible de penser qu'il a commis ces meurtres. Alors quoi, un copycat, un vulgaire imitateur ? Ou bien quelqu'un qui cherche, au contraire, à piéger l'ancien meurtrier ?

- Spécificités –
* Editions : La Martinière
* Paru le 15/09/2016
* Nombre de pages : 352 pages

Il y a un peu plus d’un an (à la grosse louche je dirais), j’avais découvert le premier livre de Tony Parsons, « Des garçons bien élevés » et j’avais adoré cette première aventure du détective Max Wolfe. Et bien pour sa seconde aventure, j’ai ressenti le même sentiment.

On se retrouve une nouvelle fois en plein polar anglais où la tension va crescendo. Dès le prologue et ses premières pages, le suspense est posé (tout comme dans le premier livre). Une riche et belle famille est tuée dans sa luxueuse demeure mais un des enfants manque à l’appel. Qu’est-il donc devenu ? Pourquoi cette famille si bien sous tous rapport est-elle massacrée ?

De nombreuses questions se posent mais trouveront au fil de l’histoire des réponses (petit clin d’œil à ma chronique sur le livre « Les élues » de Maggie Mitchell). Si vous n’aimez pas l’hémoglobine et les esprits tordus, passez votre chemin. Moi, j’ai tout simplement dévoré ce polar à l’accent si british qu’on a l’impression d’évoluer aux quatre coins de Londres avec Max Wolfe.

L’écriture est toujours aussi fluide que dans le premier opus et il est facile de s’attacher à cet enquêteur qui n’est pas dépeint comme un super héros mais tout simplement comme un homme vulnérable. L’émotion est présente à juste dose et malgré que cela ne soit pas d’une originalité grandissime, j’ai trouvé l’ensemble rondement bien ficelé. J’en voudrais plus des lectures comme cela !

Comme le premier, c’est un petit coup de cœur et j’ai hâte de pouvoir lire la suite des aventures de Max Wolfe et la plume riche de cet auteur so british. Pour votre information, le troisième tome est sorti en septembre 2017, sous le titre « Le Club des pendus », toujours aux éditions La Martinière.

"Les élues" de Maggie MITCHELL - Thriller



> Quatrième de couverture <

"Tout le monde nous croyait mortes. Nous avions disparu depuis près de deux mois. Que pouvait-on encore espérer ?"

L'été de leurs douze ans, Loïs et Carly May ont été kidnappées et séquestrées dans un pavillon de chasse pendant six semaines. Vingt ans plus tard, Loïs enseigne la littérature britannique au sein d'une petite université de New York, et Carly May peine à relancer sa carrière d'actrice à Los Angeles. Le
scénario d'un film, dont l'intrigue est semblable à ce que les deux femmes ont vécu, va de nouveau les rapprocher. Cette étrange coïncidence les confrontera aux fantômes d'un passé qui les hante.

- Spécificités –
* Editions : Préludes
* Paru le 4/05/2016
* Nombre de pages : 442 pages

Il y a des livres pour lesquels on craque sur la quatrième de couverture et pourtant une fois lus, c’est la déception. C’est ce que je ressens pour ce livre, difficilement classable. J'ai trouvé l’histoire longue et plate.

Alors qu’elles sont âgées d’une douzaine d’années, Loïs et Carly Ray sont kidnappées et séquestrées au fin fond des bois durant 6 semaines. On ne sait quasiment rien sur les intentions du kidnappeur qui se fait appeler Zed mais on découvre 20 ans plus tard comment elles et leur famille ont vécu ce fait marquant, en alternant les récits de chacune des gamines. Un des seuls points positifs que j’ai apprécié dans ce roman est justement cette alternance ainsi que les flashbacks.

Pa contre, j’ai été déçue à plusieurs égards car une fois le livre terminé, il me subsiste un grand nombre de questions : pourquoi avoir enlevé ces deux gamines ? Comment la police est-elle parvenue à les localiser ? Alors qu’elles ont été enlevées et séquestrées loin de tout, c’est comme si rien ne les avait atteint et qu’elles n'ont subi aucun traumatisme….

Autant je trouvais qu’aborder le kidnapping par le point de vue des victimes plusieurs années plus tard pouvait être original et intéressant, autant je me suis ennuyée vu le manque de rebondissements ou d’un tant soit peu d’action. C’est comme si elles avaient vécu leur rapt comme une simple colonie de vacances. Si on se veut dans un thriller psychologique, les psychologies des personnages doivent être développées et surtout cohérentes. Je n’ai hélas pas ressenti ce genre de choses.

CHANGEMENT D'ADRESSE

QUI DIT NOUVEAU MOIS, DIT NOUVEAUTES! Depuis quelques temps, j'étais un peu moins présente sur les réseaux sociaux et pour ca...