lundi 25 décembre 2017

"Fabrika" de Cyril GELY - Thriller





> Quatrième de couverture <

Blessé au cours d'une fusillade entre Russes et séparatistes, Charles Kaplan, photographe de guerre, se retrouve dans un hôpital de Kiev. L'homme qui l'accompagnait est mort et son cadavre s'est mystérieusement volatilisé. Tout comme sept autres corps...Kaplan se lance dans une enquête effarante hantée par l'ombre d'un homme : Terek Smalko, chirurgien auréolé d'une légende noire. Et par deux mots sibyllins : Fabrika böbrekler, « l'usine à reins ». Un thriller remarquablement orchestré et documenté qui nous plonge, de Prague à Bucarest, de Shanghai à Ankara, au cœur d'une réalité aussi terrifiante que vraisemblable.




C’est un thriller que j’avais envie de lire depuis un bon bout de temps ; depuis sa sortie à vrai dire. Et le résultat est que je n’ai pas été du tout déçue pour plusieurs raisons.



Tout d’abord, j’ai beaucoup apprécié le thème abordé même s’il est loin d’être réjouissant : le trafic d’organes. C’est la première fois que je découvre un thriller qui y est principalement consacré. A côté, il est aussi question de la guerre qui a opposé l’Ukraine et la Russie ; guerre dont les médias européens ont très souvent fait abstraction. Le sujet est traité de manière « crue » et sans ambages mais surtout, sans fioritures. On peut sentir que l’auteur s’est bien renseigné afin de ne pas écrire un énième livre traitant de ce problème.



Ensuite, j’ai apprécié que cette enquête soit menée par un photoreporter, contrairement aux thrillers classiques qui mettent en scène un ou plusieurs membres des forces de l’ordre. Ici, Charles Kaplan, en plein reportage en Ukraine, veut aller au bout de la triste réalité découverte que représente le trafic d’organes. On voyage rapidement à travers plusieurs pays mais chaque fois avec le même constat : l’homme est lui-même un loup pour l’homme. Alors que des riches mettraient toute leur fortune sur la table pour obtenir un organe sain peu importe sa provenance, les pauvres, eux, leur en cèderaient un à la moindre occasion (quelle que soit la méthode, le lieu et les acteurs médicaux qui y procèderont) en  échange d'un peu d’argent pour vivre, voire survivre.



L’écriture est fluide et sans envolée lyrique. Cela peut sembler parfois choquant mais c’est simplement la réalité qui y est dépeinte. Les personnages sont décrits de telle sorte qu’on ne peut que s’attacher aux bons et détester les mauvais. Grâce aux traits de caractère développés pour le héros, on ne peut être que sous son charme.



Selon moi, il serait facile de transposer cette histoire en film ou série, tant l’auteur a déjà fortement préparé le travail d’un potentiel scénariste. A certains moments, c’est comme si nous, lecteurs, étions au côté du héros principal dans sa quête effrénée, risquant de se mettre lui et sa famille en danger, en vue de redonner de la dignité aux laissers pour compte de cet horrible trafic, qu’est le trafic d’organes. Le pire,  j’ai envie de dire, est que la réalité doit être encore plus atroce que ce que nous, européens à l’abri, nous pouvons réellement imaginer. C’est pourquoi ce livre est, selon moi, un très bon livre choc, certes imaginaire, mais réveilleur de consciences. 

"Le puits" de Marie SEXTON - Thriller/Paranormal


Je remercie Netgalley et les éditions MxM Bookmark de m’avoir permis de découvrir ce livre.




< Quatrième de couverture >

Vingt ans après le brutal assassinat de la reine du bal Cassie Kennedy,  six adolescents entrent dans la maison  où Cassie a été tuée pour y passer une soirée inoubliable. Haven sait que sa cousine Elise est effrayée, mais il est prêt à supporter n'importe quelle farce si cela lui permet de passer quelques heures avec le nouveau garçon de la ville, Pierce Hunter. Mais au petit matin, Elise est portée disparue, sans avoir laisser de traces. Douze ans plus tard, Pierce et son frère jumeau Jordan sont des enquêteurs paranormaux professionnels, ayant leur propre émission télé de chasse aux fantômes. Lorsque Pierce appelle Haven, insistant pour qu'ils retournent une dernière fois à la maison supposée hantée, Haven accepte à contrecœur. Il est nerveux de revoir Pierce, mais il est déterminé à obtenir des réponses à ses questions. Ont-ils vraiment parlé au fantôme de Cassie cette nuit-là ? Qu'est-il arrivé à Elise ? Et le plus grand mystère de tous - comment a-t-elle connu le secret du puits ?


J’ai directement été attirée par le résumé qui allie mystère et paranormal. Cela me permet ainsi d’un peu alterner avec tous les thrillers que je dévore habituellement. 

Il faut avouer qu’une partie conséquente de l’histoire est consacrée à l’amour homosexuel entre Haven et Pierce. Après m’être un peu renseignée sur l’auteure, j’ai mieux compris cet accent sur cette relation. En effet, l’auteure s’est essentiellement consacrée à la littérature gay et c’est la première fois qu’elle s’en échappe en alliant ici avec le paranormal. Cela n'a pas dérangé ma lecture même si parfois le côté « frisson » était, selon moi, un peu mis de côté. Toutefois, comme je l’ai déjà écrit, c’était l’occasion de découvrir un nouvel univers dont je suis assez friande.

On se retrouve vite dans un film d’horreur de teenagers et grâce aux descriptions des lieux assez visuelles, le lecteur a l’impression qu'il se retrouve lui-même à l’intérieur de cette maison remplie de mystères. On en entendrait presque les fantômes… L’intrigue alterne entre les flashbacks de ce qui s’est passé cette fameuse nuit, 12 ans plus tôt, et l’histoire actuelle de Haven et ses comparses qui vont tenter de déterrer les secrets entourant la disparition d’Elise.

Ce livre ne va pas, à mon avis, être considéré comme l’un de mes livres 2017 mais j’ai malgré tout passé un bon moment lors de sa lecture. On se met à enquêter aux côtés des personnages afin de découvrir ce qu’il y a bien pu se passer la fameuse nuit où Elise a disparu et chaque personnage devient suspect. L’écriture est simple et l’histoire se lit facilement. Ce n’est pas de la grande littérature mais le côté « évasion » m’a suffit.

Le final est assez vite bouclé mais j’avoue que, comme je n'avais pas deviné le coupable, pour moi, l’auteure a réussi sa sortie.

dimanche 10 décembre 2017

"Une journée dans la mort de l'Amérique" de Gary YOUNGE - Documentaire



Je remercie les éditions Grasset et Netgalley de m’avoir offert la possibilité de lire ce livre choc.


< Quatrième de couverture >
 
Chaque jour, ce sont près de sept enfants ou adolescents qui meurent par balle aux États-Unis. Cette statistique glaçante ne peut rendre compte à elle seule des vies détruites par les armes à feu, Gary Younge a donc décidé de raconter le destin des jeunes gens tués au cours d'une journée choisie au hasard. Ils sont dix à être abattus le 23 novembre 2013, dix enfants et adolescents âgés de 9 à 19 ans  : sept noirs, deux hispaniques, un blanc .Gary Younge consacre un chapitre à chacune de ces victimes tuées par balle, parfois par accident, parfois lors d'un règlement de comptes  : Jaiden, Kenneth, Stanley, Pedro, Tyler, Edwin, Samuel, Tyshon, Gary et Gustin. En recoupant les entretiens qu'il a menés avec leurs proches, les rapports de la police, du «  911  » et des journalistes locaux, il reconstitue la vie et les dernières minutes de ces jeunes, victimes de leur condition sociale, de la négligence des adultes, des lobbys. Vibrante immersion dans ces dix courtes vies, Une journée dans la mort de l'Amérique est un ouvrage aussi précis qu'intense. Gary Younge déploie tout son savoir-faire narratif pour nous immerger dans les États-Unis d'aujourd'hui et nous inviter à réfléchir, sans tabou, à cette tragédie américaine.
 
 
Livre documentaire, il est surtout un cas de conscience pour nous européens, qui ne nous doutons pas de l'ampleur du problème des armes à feu aux Etats-Unis. Bien sûr, nous connaissons un peu l importance du marché des armes, protégé par le tout puissant lobby des armes et les dommages qui peuvent en résulter (le fait de mettre facilement une arme dans les mains de tout un chacun). Mais ce livre est un vrai coup de poing car il met en lumière les drames oubliés.
 
Chaque jour, aux Etats-Unis, SEPT (moyenne statistique) mineurs d’âge décèdent de blessures causées par des armes à feu. Ce chiffre ne comprend que les morts causées par des tiers (accidentellement ou volontairement) et ne comprend donc pas les décès par suicide. Cela ne concerne aussi que les personnes âgées de moins de 21 ans. Sinon, le chiffre serait, hélas, encore plus élevé.
 
Dans les médias, on parle souvent des meurtres de masse, notamment dans les écoles ou universités (ex : VirginiaTech ou Sandy Cook) ou des attentats également commis par des armes à feu (ex : dans la boîte de nuit « Pulse » à Orlando en Floride ou à Las Vegas durant un festival de musique country). Mais, à côté d’eux, il y a les meurtres « ordinaires », les rivalités entre gangs, les accidents,… Les vies de nombreuses personnes sont ainsi détruites même si la presse en parle moins.
 
L’auteur, Gary Younge est un journaliste britannique qui a vécu aux États-Unis durant quelques années. Il a choisi une date au hasard dans le calendrier : celle du 23 novembre 2013 et a relaté les histoires de 10 adolescents morts des suites de blessures par balle ce jour-là. Il n’a repris que les décès qui étaient « connus » car repris par la presse ou dans des articles sur Internet. Parfois, les faits ne sont pas révélés au grand public par les autorités et ne font donc pas partie de ces tragiques statistiques.
 
Cette enquête journalistique est minutieuse et très bien étayée même si les chiffres font froid dans le dos. De part le récit de ces anonymes, l’auteur rend hommage à toutes ces victimes.  L’auteur n’hésite pas à donner la parole aux proches des victimes, ce qui rend encore plus poignant ces histoires, sans tomber dans le pathos ou le larmoyant.
 
A plusieurs fois, j’ai été à la fois, vraiment choquée et désespérée par la réalité de ce phénomène car vu la puissance du lobbying des armes et de ses défenseurs, il faudra encore des années et des années pour pouvoir modifier les choses et faire évoluer les consciences malgré le travail entrepris en vain par le président Obama.
 
Ce livre est à lire et à faire lire pour que chacun puisse se rendre compte de l’ampleur du problème. Je ne peux que conseiller sa lecture.

"Le jour du chien" de Patrick BAUWEN - Polar/Thriller



Comme vous avez pu le lire, j'ai participé au jury "Grand Prix des Lecteurs" des Editions du Grand Livre du Mois. Ce fut une expérience unique et réellement enrichissante. Le gagnant 2017 est "Le jour du chien" de Patrick Bauwen. Ce livre a été un véritable coup de cœur pour moi et vous pourrez lire ci-dessous, la petite chronique que j'avais publié sur Babelio, au début du mois de novembre.


N'hésitez pas à acheter/louer/emprunter ce livre car il est tout simplement génial!





Cinquième roman de Patrick Bauwen et je suis toujours sous le charme de cet auteur. Selon moi, ses thrillers n'ont rien à envier aux maîtres français des thrillers comme Maxime Chattam ou Bernard Minier ; ils se trouvent au même niveau que ceux-ci.

Après une "banale" agression dans le RER, Christian Novak croit reconnaître sur une vidéo, son épouse Djeen, décédée quelques années auparavant, après avoir été poussée sous un métro par un tueur en série.

Aidé par son beau-frère, Sam et par Audrey, présente lors de son agression, Christian va reprendre l'enquête du meurtre de son épouse ; ce qui le mènera aussi bien dans les hautes sphères que dans les catacombes de Paris...

Véritable suspens, le lecteur sera propulsé, dès les premières pages, au milieu de l'intrigue et découvrira le livre comme un film, tellement les descriptions des lieux font que l'on peut aisément s'imaginer dans les décors.

L'écriture est fluide, les personnages sont finement décrits et la trame donne envie aux lecteurs de redécouvrir Paris et ses lieux oubliés comme les Catacombes par exemple.

Je reste définitivement fan de cet auteur et le seul bémol a été, selon moi, de terminer le bouquin...

Les chroniques à venir

"La patience adoucit tout mal sans remède" - Horace


Ayant un peu de retard entre mes lectures et mes chroniques, voici celles qui devraient bientôt voir le jour :

- "Chanson douce" de Leïla Slimani
- "Une pluie sans fin" de Michael Farris Smith
- "Désir mortel" de Hans Koppel
- "Norma" de Sofi Oksannen

Ainsi que celles que j'ai écrite à l'époque pour l'aventure du Grand Prix des Lecteurs pour le Grand Livre du Mois.

Il n'est également pas impossible que j'ajoute les chroniques des livres que j'ai lu, plus tôt durant cette année 2017.

Patience, patience,...


"Entre deux mondes" d'Olivier NOREK - Polar/thriller




< Quatrième de couverture >


Fuyant un régime sanguinaire et un pays en guerre, Adam a envoyé sa femme Nora et sa fille Maya à six mille kilomètres de là, dans un endroit où elles devraient l'attendre en sécurité. Il les rejoindra bientôt, et ils organiseront leur avenir.

Mais arrivé là-bas, il ne les trouve pas. Ce qu'il découvre, en revanche, c'est un monde entre deux mondes pour damnés de la Terre entre deux vies. Dans cet univers sans loi, aucune police n'ose mettre les pieds.
Un assassin va profiter de cette situation.

Dès le premier crime, Adam décide d'intervenir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est flic, et que face à l'espoir qui s'amenuise de revoir un jour Nora et Maya, cette enquête est le seul moyen pour lui de ne pas devenir fou.

Bastien est un policier français. Il connaît cette zone de non-droit et les terreurs qu'elle engendre. Mais lorsque Adam, ce flic étranger, lui demande son aide, le temps est venu pour lui d'ouvrir les yeux sur la réalité et de faire un choix, quitte à se mettre en danger.




Premier livre d’Olivier Norek que j’ai découvert (même si je possède ses trois autres livres, je n’ai pas encore eu le temps de m’y plonger) et tout simplement : WAOUAW !!! Un des meilleurs thrillers/polars que j’ai lu en 2017 et je dirais même, de toute ma vie.



Ce livre est tout simplement bluffant. Comme polar, le suspens y est et c’est un vrai page-runner. Je n’ai pu pas m’empêcher de le lire rapidement, impatiente de connaître le dénouement et savoir où l’auteur allait m’emmener. A aucun moment, je n’ai trouvé de passages superflus et n’ai été déçue.



Les descriptions sont tellement judicieuses qu’on a l’impression d’humer les odeurs, d’en ressentir le climat, de se trouver auprès des personnages dans les mêmes lieux aux mêmes moments. On ne peut s’attacher qu’aux personnages et ce, même pour les secondaires, ce qui est quand même très rare. En effet, de nombreux auteurs se concentrent sur la psychologie des personnages principaux et ne font que survoler les autres. Ici, aucun n’est oublié. Les failles de certains ne font que les rendre plus captivants.



Les thèmes de ce livre sont plus que jamais d’actualité (les migrants, la jungle de Calais, la Syrie,…) et pourtant abordés sous un œil avisé qui font que l’on ne peut être qu’interpellé par ce qui se passe dans des lieux si proche de nous.



Selon moi, émouvoir au travers des mots est un exercice extrêmement ardu et pourtant, je dois l’avouer, Olivier Norek a réussi sur moi. Je vous fais là un petit aveu (un peu honteusement, je l’avoue 😉) mais à plusieurs moments de l’histoire, je me suis retrouvée émue par le texte. C’est tellement juste qu’on se prend un bon coup de poing en pleine face par les mots utilisés.



Comme vous pouvez le constater, j’ai tout simplement adoré ce livre et je le conseille à toutes et tous. Ce polar est indépendant des autres romans d’Olivier Norek mais vous permettra de découvrir son style d’écriture et vous ne pourrez qu’être touché par ce livre. Je pense que même fini, c’est le style de livre qui vous poursuit et qui ne cessera de vous hanter durant un petit temps.



Pour moi, c’est le genre de livre que l’on souhaiterait pouvoir lire tous les jours mais qu’on a dû mal à terminer car on se retrouve quelque part « orphelin » et on se demande alors : « Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir lire après ça ? ».

dimanche 3 décembre 2017

"Six mois à tuer" de Enzo BARTOLI - Polar






Je remercie Netgalley et les éditions Amazonpublishing pour m'avoir offert la possibilité de lire "Six mois à tuer" d'Enzo Bartoli en avant-première.


> Quatrième de couverture < 

Lorsque le Professeur Lazreg, éminent cancérologue, annonce à Régis Gaudin que la tumeur qui le ronge ne lui laisse plus que six mois à vivre, ce dernier reçoit la nouvelle avec une indifférence qui frise la bravade. Pourtant, le détachement dont il fait preuve est bien réel. Enfant surdoué, thésard à 19 ans et brillant astrophysicien, Régis Gaudin est un véritable asocial qui vit reclus dans son bel appartement parisien, avec pour seule distraction les jeux télévisés.

Sa rencontre avec Chloé Schneider va chambouler son existence routinière. Chloé est séduisante et pleine d’esprit, mais elle est surtout porteuse d’une proposition incongrue pour mettre à profit les six derniers mois de Régis…

Caustique, grinçant, avec une pointe d’humour noir, Six mois à tuer est le récit glaçant de la naissance d’un tueur en série, un tueur d’autant plus redoutable que sa meilleure arme est sa banalité.


Ce polar est réellement caustique et doté de beaucoup d'humour noir comme énoncé dans sa présentation. L'auteur y manie très bien l'ironie et ne se prend pas au sérieux.
 
J'ai apprécié la lecture de ce roman car on ne s'y ennuie pas et on a très envie de découvrir où l'auteur veut nous emmener. L'histoire est courte - certes - mais bonne. Il est vrai qu'il a parfois des détours un peu faciles mais cela cela reste plausible.
 
Le personnage principal est l'anti-héros par excellence : asocial, renfermé, vivant en autarcie mais doué d'une grande intelligence (astrophysicien de profession). 
 
Dans le cas de sa maladie et de l'incroyable dilemne qui lui est proposé, il est facile de se demander : et nous, lecteurs, que ferions-nous? Notre morale est-elle sans faille? Même dans des cas désespérés?

Le final est inattendu et cela nous prouve que l'auteur s'est bien joué de nous, pauvres lecteurs.

J'ai pu lire dans la description de l'auteur qu'Enzo Bartoli était l'auteur d'une suite de livres, également des romans policiers. J'avoue que cela m'a donné envie d'un jour m'y plonger...

CHANGEMENT D'ADRESSE

QUI DIT NOUVEAU MOIS, DIT NOUVEAUTES! Depuis quelques temps, j'étais un peu moins présente sur les réseaux sociaux et pour ca...